Villebret, The summer enduro weekend of the French vintage championship.
Un temps au beau fix, Dédé et moi sommes partis le jeudi soir pour arriver vers les 23h30. Quelques sueurs froides sur la route avec le fourgon qui nous a fait une petite misère sur un étrier de frein après un freinage d’urgence. Mais quelques coups de clé et nom Dédé nous fait repartir en sécurité.
Route magnifique sous une pleine lune de toute beauté.
Notre Capitaine avait un nouvelle fois fait le nécessaire pour réserver au SRCF un espace sur le parc et pouvoir tous se retrouver. Cette année le club organisateur avait bien fait les choses en doublant l’espace du parc coureur prévu par rapport aux années précédentes. Toilette, sanitaires avec douches sont aussi bienvenu pour les Roots du parc coureurs.
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Mais sur la route je ne suis aperçu que ce sentiment d’avoir oublié quelque chose était bien fondé. Ma toile de tente est restée dans le garage, heureusement la solidarité des copains jouera pour les nuits prochaines. Merci à Julien et Sylvain pour vos toiles. Dans l’immédiat ce sera une presque belle étoile pour cette première nuit sous le barnum.
Vendredi tout le monde arrive pour s’installer. Avec ordres et méthodes, tout le monde trouvera sa place sur le camp du SRCF. Je profite de cette matinée pour faire quelques réglages sur la carburation. La météo prévoit de fortes chaleurs. Je descends d’un cran l’aiguille.
14H00 on part en moto au Contrôle administratif sur la place de l’église.
Rapide passage pour valider les papiers et jolie cadeau du club avec un t-shirt commémoratif de leurs 20 ans. Direction contrôle technique, il se trouve dans l’ancien parc coureurs …. Tout vide, ça fait bizarre. Eclairage, bruit, conformité du casque et de la protection, tout est RAS, mais il me faudra revenir récupérer le carton de pointage des CP qui n’avaient pas été donnés en début de contrôle.
Il est temps d’aller voir les spéciales. On fait le forcing pour envahir la voiture d’Alain (merci à lui) pour faire la tournée. Direction la SP2 qui est la plus loin. Jolie terrain vallonné sans piège particulier si ce n’est que, ces champs de céréales fraichement coupés, sont encore recouverts de paille, rendant la surface très glissante au point que même à pied cela nous a fait quelques surprises dans les pentes.
C’est inquiétant quand même cette situation qui pourrait poser des problèmes, ce qui se confirmera samedi par un pilote qui se fera mal. Je lui souhaite un bon rétablissement. Donc SP2 pilotage comme sur de la glaise en hiver.
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Direction la SP1 qui est très proche du parc. C’est clair, c’est la plus jolie avec un relief pas monotone. Elle me plait beaucoup et n’est pas gavé devers comme celle du cimetière des années précédentes.
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Et l’heure approche. Le départ est donné sur la place de l’église depuis une estrade comme les autres années. Pour s’y rendre on doit patienter à la sortie du parc coureur, un feu vert par numéro pour rouler jusqu’à l’église pour ne pas bouchonner sur place. Et c’est en arrivant cet endroit soit 200m que je claque une bougie. A ben ça commence bien. Mais pas de souci, j’ai largement le temps de changer la fautive. Mais pendant cette intervention de dernière minute, je vois dans mon angle mort mon Dédé et les copains en trains de pousser sa moto. Mais c’est vrai il devait passer avant nous. C’est quoi qui se passe ? mais pas le temps de trop gamberger, on nous fait signe d’aller rejoindre la place de l’église à moi, Sylvain et Auguste.
Le temps de rouler et de voir que la moto respire bien avec cette nouvelle bougie. Nous voilâmes arriver à faire la queue devant le podium de départ. La température commence à bien se faire sentir mais le fond de l’aire reste un peu frai, ce qui sera parfait quand on roulera.
C’est à notre tour pour les 135 KM que le club a déclaré pour leur parcours chaque jour. Comme d’habitude les rampes en grille sont toujours un peu casses figure. Je pousse la moto sur le podium et je grimpe dessus prêt à donner son coup de kick. J’ouvre le robinet d’essence et j’attente que l’heure s’affiche pour le go du départ. Là je commence à sentir sur ma jambe droite une froideur suspecte, je regarde, bigre ! le tuyau d’essence était sorti du robinet et l’essence coulait allègrement sur mon pantalon. C’est la panique, j’arrive mal à remettre le tuyau avec mes gants, c’est le go du départ, les pilotes partent et à la troisième tentative je me concentre et fini par remettre ce foutu tuyau qui avait dû sauter lors de la monté sur la rampe. Démarrage au premier coup de kick, je pars dans ma minute ouf !
Je rattrape mes deux compères de départ sur le chemin, et les 125cc DTMX , Fantic et SN , la 250 qui avait pris le départ ayant pris un peu le large un peu plus loin, imprimons un bon rythme. Quelle émulation, le plaisir est là et j’ai le sourire.
Nous passons sur des chemins dans des bois, un petit pont, puis un autre, decente et dans une monté proche de la sortie de ce bois, mon moteur s’emballe et je n’avance plus ! Ho ! j’ai dû avoir la chaine qui a sauté ?
je regarde …. Plus de chaine ! Alors là ça ne m’amuse vraiment pas. Jamais dans ma vie d’enduriste je n’avais été confronté à ce type de panne. Et bien sûr, c’’est dans un chemin pas très large pour que les motos puissent passer sans danger ou que moi je puisse me mettre sur un coté sécurisé.
Alors je pause la moto et je commence à chercher la chaine que je fini par trouver à quelques mètres, mais sans attache rapide. Aie ! Ça je n’ai pas dans la sacoche et puis c’est une 428 ce qui reste un peu plus rare dans le parc, très grande majorité étant en 520.
Je pars en quête de l’attache rapide. Mais dans le sous-bois avec toutes les feuilles, autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
Pendant ma recherche arrive deux Marchal en qui je crois trouver en eux l’espoir d’une solution possible. Je remercie Julien et son ami pour être resté jusqu’à ce je puisse trouver une solution. On a tout essayé, jusqu’à mettre un morceau de file de fer pour tenir les deux maillons, tout au moins pour finir de sortir du bois et de cette montée, en marchant à côté de la moto. Tu parles, 10 m comme cela et ça a fini par lâcher. Ils n’avaient pas de couroi et les deux autres Marchals que nous avons croisé eux été déjà occupés à tracter une autre moto en panne.
Il me faut me rendre à l’évidence, il me faut laisser la moto, rentrer à pied ou plutôt trouver une bonne âme pour me ramener au parc pour revenir avec une remorque. Julien me transmet la position GPS pour pouvoir la retrouver. Manquerait plus que je la perde.
Je tien à souligner que j’ai été très agréablement surpris, à l’inverse du Mayet, par un grand parti des pilotes qui nous ont croisé pour nous demander sincèrement si nous avions besoin d’aide. Mais avec des 520 c’était vite vu.
Alors c’est resigner à nous séparer qu’arrive à ce moment-là, et je n’en croyais pas mes yeux, mon sauveur du Mayer. Qui s’arrêt avec son sourire jusqu’au oreille, « Alors les gars ! besoin d’aide ? ».
Passer cette agréable surprise, je ne me suis pas fait trop longtemps d’illusion. Il roule en C7 donc dans l’hippothèse qu’il ait une attache rapide, ce ne sera que de la 520…….
« Attend que je regarde ce que j’ai ». Il ouvre sa banane d’outils, farfouille et nous sort quelques attaches rapides dans lesquelles une petite 428 nous fit de l’œil. Hrooooo ! je le crois pas ! Et voilà mes deux compères en train d’essayer de monter l’attache tout en me charriant sur le fait que j’avais un statut de pilot d’usine.
Je ne les remercierai jamais assez pour leur aide, mais avec Riri ce n’est jamais facile, parce qu’il y a un truc sur la chaine, comme je l’avais acheté un peu trop courte il y a quelques années, je l’avais allongé avec une petite série de maillon renforcé avec des joints toriques, qui ont donc des axes un peu plus larges. Il lui faut donc une attache plus large de 428, qui n’est pas celle de mon sauveur.
Donc, je ne pourrais pas repartir pour la course, mais simplement rentrer tranquillement avec cette attache sans sa plaque et juste l’agrafe. Je devrai pouvoir rejoindre le parc par la route.
En sortie du bois après que mes sauveurs soient repartis à leurs aventures, je retrouve la route. A droite ou à gauche pour aller vers Villebret ? Bon à droite ….. Perdu ! après deux kilomètres un panneau m’indique que je dois rebrousser chemin. Et c’est après une petite dizaine de KM que j’arrive au parc après avoir croisé les doigts pour que l’attache tienne dans les côtes.
Ma surprise, arrivé au parc, de trouver mon ami Dédé en tenue décontractée. Il me raconte ses malheurs de pointeau de carburateur qui lui a joué des tours cette nuit après avoir mal fermé le robinet d’essence, le moteur c’est complément remplie d’essence. Le temps de tout nettoyer il était trop tard pour repartir la direction de course l’ayant refusé.
Je par à la recherche d’une attache pour pouvoir repartir et c’est le soir avec l’arrivé de tout le monde que le Capitaine me dépanne avec une attache rapide suffisamment longue pour faire l’affaire, un coup de chance. Révisions de la moto et la voila prête pour le lendemain.
La soirée arrive et une rumeur commance à circuler comme quoi la direction de course rajoutera une boucle supplémentaire rouge, la plus longue. Non ! ce n’est pas possible !, on ne rajoute pas des Km supplémentaires comme ça, surtout après avoir communiqué sur la longueur bien avant les inscriptions. Et puis vis-à-vis des déclarations en préfecture. En cas d’accident grave le club peu prendre cher. Et si c’est le cas là encore je me retrouve devant un club qui ne respecte pas le cahier des charges du championnat annoncé en début d’année. Et bien si !, quelques temps plus tard sur FFM Live c’est bien un CH supplémentaire au samedi qui s’affiche. Là je me sens trahis sur ce qui m’avait été annoncé. Bon je sais que je peu sur du 130 Km après ce serait trop, je me connais. Je ne partirai donc que pour le circuit du samedi point barre.
Une nouvelle soirée d’été se passe des plus agréable une nouvelle fois ou chacun parle de ses exploits ou de ses mésaventures. Encore un bon moment de partage comme on les aime sur le CdFA.
On ne fait pas de vieux os, demain les premiers départs sont à 8h30 ou 8h00 je ne sais plus. Je n’arrive pas à trouver le sommeil avec cette histoire de rajout de KM de dernière minute. Pour un club qui fête ses vingt ans, ça fait quand même très amateur. Et je pense aussi aux Familly qui viennent pour trouver une découverte de l’enduro pour de primo enduriste. Pour les écœurer je ne ferai pas mieux.
La nuit se passe tant bien que mal entre les gamberges et un enfant qui nous a fait la joie d’un concert en pleine nuit.
C’est l’heure du réveil et de se préparer, la confirmation de la boucle nous arrive et mon Dédé ne se réveille pas en très grande forme. Suffisamment pour ne pas pouvoir prendre le départ. Bon là c’est bon pour moi déjà que j’hésitai à partir on ne va pas faire de vieux os. Si les 135km avaient été respecté je serai parti, mais là tous ces éléments mon fait définitivement jeter l’éponge.
Les copains partent pour le départ en grognant sur cette surprise de Km supplémentaires. On plis tranquillement le camp et quelques heures plus tard on apprend que finalement la boucle ajoutée est supprimée. Ho merde ! là c’est le bouquet ! ……. Le CdFA ? c’est fini pour moi. Pour moi Villebret était la dernière chance de voir si les clubs respecteraient les critères annoncés pour cette nouvelle formule. Force est de constater que ce n’est pas le cas. Dommage pour moi.
mais vu les prévisions sur les températures un petit réglage sur la carb serait peu être judicieux ?