La Tour Blanche 19 & 20 Avril 2025 Championnat de France d’enduro à l’ancienne

[Super_riri16]

Salut ,
Non asterix je ne suis pas du tout d'accord avec toi avec cette repartition sur les KM. Les aciennes ne sont pas des ligues. Nouvelle formule presentée pour 120 130 km .
Alors ca y est, c'est pas encore en place que l'on veut refaire la roue . et les trophées , ils vont etre contants si on leur double les KM.
Pour ma part je suis revenu en C3 jutement parceque on revenait sur du Km plus raisonable , sur tout si l'on enchaine sur deux jours.
J'attent que le reglement soit respecté. Mais là encore si cela n'est pas respecté que cela reste théorique, et que cela derive comme ces derniéres années , c'est ma reverance que je tirrais et exit encore une ancienne.

Mais ce theme n'est pas abordé sur le bon sujet , cela n'est pas propre a la Tour Blanche , c'est ici sur le sujet que ces questions doivent etre abordé : https://www.srcf.fr/forum/viewtopic.php?t=11087

A+

[Asterix]

Dans cette nouvelle formule 2 jours pour notre championnat il y a quelques points positifs:
. départ par catégorie: groupe homogène

- CH à l'entrée de la spéciale: ca régule et évite ainsi à ceux qui ne roulent pas très vite et / ou ont eu des problèmes d'avoir en plus 20 ou 30 pilotes devant eux à la SP et continuer de perdre du temps. Ca permet aussi de limiter les dépassements jusqu'au CH suivant car les catégories sont respectées.

- possibilité de venir avec 2 motos pour ceux qui en ont la possibilité car 2 courses différentes

le kilométrage de 130kms est un objectif pour favoriser les anciennes et les anciens, mais entre le parcours facile de la Tour Blanche par beau temps et le Mayet plus technique ou Auroux encore plus technique, ce n'est pas le même engagement physique. J'avais proposé à la FFM de faire des kilométrages adaptés aux catégories : 130 pour C0 C1 C2 PF loisirs; 160 pour C3 C4 C5 et 200 pour C6 C7 C8 C9 avec des temps adaptés à ces groupes de catégories; c'est globalement ce qui se fait en ligue donc reproductible et chacun y trouverait son compte

[hva78]

Ça c’est du reportage en plusieurs chapitres merci Riri.
Pour le côté sportif et les parcours plus ou moins longs et difficiles, la fédération a tranché et préfère perdre les pilotes loisir/Amateurs avec les motos les plus anciennes qui se font moins nombreux au profit des pilotes plus jeunes en motos quasi modernes. Perso j’ai bien aimé ce samedi finalement, j’ai quand même mis plusieurs jours à récupérer et je vais songer de plus en plus aux randonnées anciennes historiques…

[Super_riri16]

En conclusion, épique, comme je disais en préambule. J’ai passé un tres bon weekend car certes rouler n’a pas été complétement au rendez-vous, mais un weekend enduro ancienne c’est un ensemble et moi je me suis bien amusé dans cette aventure. J’espère que le club ne sera pas découragé pour remettre cela une prochaine fois. On a connu d’autres enduros qui ont marqué par leur intempérie en CdFA , J’ai en mémoire des Issoire, Champagnat récemment, un champagne mouton en ouverture aussi, Latrecey
Quant à la nouvelle formule je la trouve intéressent, bien que dans ces conditions exceptionnelles, il est plus difficile de tout mesurer. Attention toutefois à ne pas faire des boucles trop longues. C’est 120 à 130 km qui a été vendu pas 140, ou150 Km, les CH avant les spéciales donnent un bon résultat pour ne pas bouchonner. Très bien les départs par catégorie. Attention aux risques sur les spéciales, la 2 me semblait tout de même dangereuse, même sur le sec. Les passages dans les singles en sous-bois, si sur de la liaison ne pause pas de problème, sous la pression du chronos places les pilotes sous des risques plus élevés et je ne parle pas sous la pluie. Sa longueur aussi était peut-être un peu ambitieuse. Les temps me semblaient équilibrés bien que je n’aie pas fait toute la course et apprécier d’avoir un ¼ d’heure d’avance au Ch1, ce qui prouve qu’il n’était pas nécessaire de rouler comme un fou pour arriver à l’heure. Pour le CH2 plus long je n’ai pas pu le tester.
Le point noir a été tout de même le chronométrage, le passage au contrôle technique et à être claire sur les points de passage particulièrement le CH2, carrefour d’arrivé et de départ où quelques pilotes se sont fait surprendre en pointant à l’arrivé sans y prendre garde (un commissaire qui indique le sens de la course avec la fatigue et la pluie), résultat de l’avance sans s’en rendre compte, ce qui se cumulera sur le CH3. Tout ça c’est sérieusement à améliorer.
Dernier point sur lequel depuis l’année dernière je n’apprécie pas, c’est le passage hors cours de 1heure à 31 mn de pénalité. Déjà cette information n’est pas mentionnée dans le règlement du CdFA , mais surtout cela n’instit pas les pilotes à s’entraider sur le parcours, lorsque sur nos vieux brelons les pannes sont statistiquement plus probable que sur de la moderne et je ne parle pas de la pression que cela place sur les épaules des pilotes et donc insiste à rouler vite et donc prendre plus de risque. Mais tout cela n’est que mon avis de petit poireau. Mais sans critique positive ou négative on n’avance pas non ?
J’ai donc passé malgré ces hauts et ces bas un excellent weekend qui je suis sûr restera dans les mémoires.
Un grand merci au club que je suis sûr aura à cœur à se remettre sur la ligne de depart pour une nouvelle édition … mais en Juin pour une météo plus clémente cette fois si ? Cette saison il n’y a rien ce mois-là.

Merci à Alain et eric pour le reportage photo

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A bientôt au Mayet

[Super_riri16]

La nuit se passe …. Sous la pluie. Au matin les plus courrageux se préparent et le verdict tombe, l’épreuve est annulée. J’imagine la tristesse des organisateurs qui ont œuvré des mois pour nous organiser un weekend de fête d’enduro pour ancienne. Le monstre à eu raison de nous, mais ce n’est que partie remise. Organiser une activité en plein aire quand il pleut ce n’est pas facile, en plus quand c’est dans la nature, ça devient très compliqué. Alors bravo au club pour ses décisions en responsabilités.
Mais ce n’est pas fini, faut sortir du parc, et en deux jour là aussi les conditions ont changé. La jolie moquette du vendredi c’est transformé en éponge. Quelques fourgons et Camping-cars se sont retrouvés en perdition. Merci aux propriétaires des tracteurs sauveurs. Et il pleut toujours ..

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[Super_riri16]

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La première journée de course se termine, et comme tout village gaulois, un grand diner est organisé dans la salle des fêtes juste après la remise des prix de cette premières cours. C’est bien venu de ne pas à avoir à se préparer un repas le soir après une journée bien rempli. On s’est bien régalé, bien papoté et apprécier le groupe de musique qui a ambiancé la fin de soirée.
Retour au parc, il pleut toujours. Demain nous avons encore des pilotes près à remettre ça. Moi s’est plié. A la vue des prévisions météo, la direction de cours modifie l’épreuve en indiquant qu’il n’y aurait qu’un seul tour.

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[Super_riri16]

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[Super_riri16]

Réveil sous la pluie modérée vers les 8h00. Départ prévu à 11h16 pour moi et mon pote sylvain.
Cet horaire me convient parfaitement, pas de pression pour le petit déjeuner, pas de pression pour se préparer et sans le parc fermé cela permet d’aller au départ avec la moto en confiance. Cela permet de chauffer un peu le moteur, ce qui n’est pas un mal pour vos vielles mécaniques et donc d’avoir peu de chance que le moteur ne démarre pas au départ. Que du positif pour moi. La pluie semble se calmer.
Tout le monde se retrouve sur la place derrière la ligne de départ. La C1 commence à 11h00 suivie de la C2 puis de la C3 etc.. Ça aussi je trouve plaisant d’être entouré des pilotes et de leur moto de ma catégorie.
Départ pour ma pomme et direction l’entrée du circuit qui commence par la SP2 non chronométré. Le talus à monter deux et direction le tunnel. C’est parti et la pluie repointe son nez, on sent que le terrain ne va pas être comme celui que l’on a reperé la veille. Moi pour l’instant j’ai de la chance je suis parti dans les 50 premiers pour cette première boucle de 37 Km. Le terrain reste praticable mais ça commence à glisser et la pluie redouble. L’eau commance à ruisseler au fond des bottes. Ok on va être tremper toute la course. Je roule cool, je ne suis pas très alaise sur le gras et moi je n’ai pas d’interrupteur dans le cerveau comme certains … suivez mon regard. Première boucle sans difficulté notable. Le terrain sans cette pluie aurait été parfait, les temps sont parfaits pour un poireau comme moi, j’arrive au CH1 avec 15 mn d’avance, du bonheur. Donc mon rythme d’escargot convient au terrain. Merci au Club.
On s’hydrate, un petit tour de la moto, pas besoin d’ajouter d’essence, j’ai de quoi faire les 40 km avant d’arriver au parc et refaire le plein.
Le CH1 est à 300m de la SP1 . Organisation judicieuse qui permet de retrouver les pilotes de ma catégorie pour arriver sur la SP sans embouteillage. Bien sûr je me suis fait doubler mais bien moins que si j’avais été noyé dans les catégories supérieurs avec les avions plus modernes. Et là encore être dans les premières catégories donne accès encore à un terrain correct …. Et il pleut toujours. Dans les passages de prairie c’est un très bon grip qui nous est offert. Ça sera moins le cas pour les catégories suivantes. Dans la section dans le bois mon pilotage est une catastrophe, je me fais à chaque fois surprendre par les passages plus techniques, minable, mais je m’amuse bien et c’est le principal. Et il pleut toujours.
Ça enchaine sur la liaison, direction CH2 et de la SP2. La encore pas de grosses difficultés coté relief pour cette deuxième boucle, mais la boue devient dans certains chemins de sous bois compliqué à rouler pour moi, jusqu’à mi-parcours dans un virage je perds l’adhérence avec mes deux roues. Quand elles raccrochent le sol je suis dans le sens qui m’envoi vers un mur de pierre. Je n’arrive pas à récupère complètement et je fini par m’affaler, bloqué entre le mur et la moto une jambe dessous. Cerise sur le gâteau, en me redisant lors de la chute, je me fais une crampe à chaque mollet. Bon je suis en mauvaise posture. Je n’arrive pas à me dégager et je suis inquiet car c’est juste à l’entrée d’un virage sans visibilité. Je ne voudrai pas créer un autre accident avec le cul de ma moto dans le passage. Dans mon malheur j’ai la chance de voir arriver deux concurrents Ibériques, qui viennent me sauver en relevant ma moto et le bonhomme dans la foulé. Un grand merci à ces deux espagnoles dont je n’ai pas noté leurs numéros et qui j’espère se reconnaitrons. Je marche un peu pour récupérer un peu et hop sur la moto. Mais là le doute commence à s’installer. Le terrain ne s’améliore pas et c’est que le premier tour, je trouve que cette boucle n’en fini pas et arrivé aux deux tiers du parcours je demande à deux Marchals si le parc est loin par la route. 6 km, je pèse le pour et le contre. Je n’ai pas de sponsor, je ne suis pas payer, donc pas de compte à rendre, je ne suis pas spécialement fatigué physiquement mais je m’inquiète de me faire mal et sur l’évolution du terrain, une SP2 qui doit être très galère, je ne me vois pas repartir pour un deuxième tour qui pour moi tournerai à la punition. J’ai donc choisi le retour par la route. En roulant je pensais à tous ces bénévoles croisés sur la route qui assurent notre sécurité sous la pluie tout l’après-midi. Un grand merci à eux et j’imagine leur déception sur cette situation sur la quelle ils ne peuvent rien et que le monstre météo a voulu leur savonner la planche. Alors un grand merci à eux.
Arrivé au parc, je constate que je ne suis pas le seul à avoir choisi l’option survie. Je ramène mon transpondeur car dimanche la prévision météo ne s’améliore pas, voir pire et donc l’espoir de voir les chemins se stabiliser, s’envoler. La dame qui le réceptionne me dit que si je changeai d’avis dimanche matin je pourrai toujours venir le reprendre. Sympa.
Après une remise au sec du bonhomme, je pars avec Simon qui lui aussi a été malheureux sur le parcours, voir les exploits des plus courageux qui résistent, au départ de la SP4. Je n’ose imaginer l’état de cette spéciale à piloter vite. He bien, il y a quand même des pilotes qui ont l’interrupteur dans leur cerveau. Ça été le grand écart entre ceux en perditions ou les pieds sont les bien venu et d’autres, certes par la majorité, qui déboulent comme des avions. Moi je ne sais pas comment ils font sans se casser la figure.

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[Super_riri16]

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Mais une inquiétude commence à se distiller, le monstre rode, le doute s’installe chez des copains ….. Les prévisions météos ne sont pas bonnes et semblent se confirmer. On n’ose y croire cette journée a été tellement douce. La soirée se termine et tout le monde regagne ses pénates. Minuit, moi sous ma tente … tic, tic, tic. Le monstre c’est installé sur le Périgord et la pluie commence son œuvre. Arrggg

[Super_riri16]

De retour au parc, un petit groupe s’organise pour allez voir la SP1. On enfourche les motos et l’on recherche cette spéciale. On tourne un peu en rond, là le manque de fléchage sur la route pour la trouver nous a fait défaut.

Spécial là aussi sans grande difficulté, prairie banderolée avec un passage en sous-bois plus technique. On se réjouit à l’avance du plaisir que l’on va avoir à la rouler.
Et il est l’heure de retourner au parc, et c’est l’apéro du club et de ce moment convivial où chacun échange sur leur ressenti et les motos de cette saison. Plancha pour les gourmands gourmés, grignotis d’Astérix, liquide apporté par Thierry et en chef d’orchestre Julien.

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[Super_riri16]

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De retour au parc, mise en route des motos et direction contrôle administratif. Ça avance rapidement avec un accueil aux sourires, on a droit a un t-shirt souvenir, on retrouve des visages connus et ça fait plaisir. Récupération du transpondeur et rédaction de la fiche technique pour le contrôle. Bon pour moi ça a été sport, merci à mon téléphone pour sa fonction loupe, ça a été sport avec cette fiche à lire, bien mal imprimée.

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Séance de collage des numéros fournis par le club et leur sponsor EB-MOTOR.
Allez direction le contrôle technique … ; maiiiiiiiiis ! c’est quoi ce monde qui n’avance pas ? je retrouve à la même place les mêmes pilotes que j’ai croisé avant d’entrer à l’administratif. Y a eu un accident ? non, les commissaires de la FFM ne reçoivent les 247 que sur une ligne, et en plus ils ne rigolent pas sur le règlement. Pas de lumière ? tu repasses, protection dorsale non conforme ? on confisque. Pour moi je m’en sors par une explication pourquoi les autocollants sont difficilement tolérées sur les casques. Moi qui étais fière de mon casque tout neuf à la dernière norme arborant mes jolis autocollants au look d’époques. Je comprends l’argument que cela peu cacher des fissures, ça m’a un peu refroidi, mais cela a quand même été accepté. Ouf !

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[Super_riri16]

Début d’après midi les charentais partent repérer la SP2. Nous aurions pu faire l’impasse car elle sera parcourue dès le départ de la course sans être chronométré. J’aurai mieux fait de m’abstenir, lors du repérage, je perds mes lunettes de vue, et malgré mes allés et venus, je n’ai rien retrouvé. Punaise ! Ça va être pratique pour emplir les formulaires au contrôle technique. Spéciale longue, alternée par des passages dans les bois, des près et des chemins de terre. Un départ sur la montée d’un talus pour rentrer tout de suite dans un tunnel percé dans une carrière. Original comme passage et amusant à parcourir. A noté qu’un l’éclairage été mis en service le jour de la course. C’est un de ces détails qui reflète la volonté du club de bien faire. Bravo. Pas de difficultés particulières, si ce n’est ces passages dans les bois avec un devers qui ne pose pas de problème sur du sec et quelques sections de pierre qui pourraient en surprendre quelques-uns si on ne fait pas attention. Pour une spéciale je n’aurais pas mis ces passages, car cela augmente les risques sur cette section ou il faut rouler vite pour lutter contre le chrono au milieu des arbres. Un peu longue peut être.

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[Super_riri16]

Bonjour.
Quel weekend épique ! Je pense que l’on s’en souviendra longtemps.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet je voudrai remercier le moto club du Par Chemin avec son organisation et ses bénévoles qui ont donné le meilleur de leur engagement. A Dan pour son dévouement pour que tout puisse bien se passer. Et dieu sait qu’il en aura fallut de l’engagement ….. Car un monstre rodait dans la région.

Arrivés le vendredi en milieu de matinée au parc coureur A, les charentais pas très loin de chez eux, se sont installés dans la zone qu’Éric notre capitaine avec réservé à l’intention du club du SRCF. Merci à toi Eric pour cette attention. Parc sur une grande prairie, secteur terrain de foot, l’essentiel était présent pour les locataires qui y restent aussi la nuit sous la tente ou les fourgons. Bien que cela reste spartiate, douches et sanitaire étaient présents. Sanitaire au singulier il fallait choisir son horaire si on ne voulait pas se retrouver dans les bouchons le matin. Donc parc nickel.

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Le soleil nous faisait de l’œil, la température était idéale, les copains arrivent au fil de la journée et trouve leur place. Les Francs-comtois n’arrivent pas si tard que cela avec les barnums du club.

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[THIERRY]

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[Julien]

Hop, je m’y colle

J’avais abandonné à la finale de 2024 sur casse mécanique, piston HS pour cause de segment baladeur, heureusement il n’avait pas fait trop de dégâts.
J’ai remonté le moteur de la Portal et ai fait un tour de déverminage/rodage de 60 bornes avec Troprop’ puis me suis occupé de la BPS du championnat et de la KT 125 79 de secours .

La semaine avant la course, j’ai eu un peu de remords et ai changé le kit chaine, j’ai tout remonté comme j’avais trouvé en 13/54 (j’avais pas de 52).
Dom voulait lui aussi emmener une moto de rab’ et comme j’avais une moto à livrer on se retrouve avec un Boxer bien chargé et une remorque occulte; dépôt de la moto à Roanne puis on reprend la route.
Arrivé sur la grande place réservée par Capitaine, grand soleil, aidés par 2/3 potes, on monte les 3 auvents et on installe le camp SRCF.
On file à l’administratif qui se passe plutôt rapidement et voyant la queue au technique on décide avec Dom d’aller voir les spéciales, la pluie et annoncée mais, vu le ciel, on n’y croit pas trop.
18h, personne pour l’apéro annoncé, je vais voir au technique si y’a du monde avec la KT, c’est jouable j’y reste, la durit d’essence suinte un peu, j’ai dû mal l’emmancher, je tripote de robinet ( celui de la moto pas le mien !!) et le filtre à essence se casse en 3 inondant la culasse de mélange !!
Heureusement le moteur est froid ça aurait pu prendre feu !

Pour info, c’est un filtre transparent de Marque GKM acheté chez P2R, j’ai retesté à la maison la matière ( un polycarbonate certainement ) ne supporte pas l’essence , c’est balot tout de même !
Je file au campement en stop pour récupérer un bout de durit et c’est Capitaine qui me dépanne, on me demande pour l’apéro, « débrouillez-vous, y’a tout ce qu’il faut dans la glacière rose ».
Je retourne au technique avec la Portal, les 2 motos passent tranquille sans être trop bruyantes.
Ces soucis étant derrière, on peut attaquer l’apéro avec pizza réchauffées à la plancha par Alain et en faisant griller qques tranches de lard et courgettes/poivrons,d’autres y amènent des saucisses ou andouillettes , naturellement malgré les conseils du Chef quelques-un arrivent avec leur bi et leur couteau, même pas un paquet de chip ni un verre….

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Comme d’hab’ on discute et on refait le monde jusqu’à plus d’heure, le ciel est couvert mais toujours pas de goutte.
Le Chef est motivé comme jamais « s’il pleut j’y vais pas «
Tout le monde se barre , je monte la tente et après 10 minutes au fond du duvet le vent se lève, je toque au camion et demande de l’aide à Dom, on descend les auvents d’un cran et on les attache aux brêles pour que ça ne s’envole pas ..

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Et la pluie commence à tomber avec des rafales jusqu’à 4h du matin.
Dodo de 4 à 7
Petit-déj avec Eric et Sylvain puis on prépare les affaires, bidon au camion pour le CH1, départ 11h05
10h45 j’y suis, quand, .. quel crétin ! ma banane est restée au paddock, j’y retourne vite fait et je prend le départ direction la spé en ligne, j’y vais prudemment car ça glissouille quand même .
Il pleut, je ne vois pas grand-chose j’essuie comme je peux.
La liaison est facile malgré la pluie et le sac poubelle à 3 trous préparé par Simon est bien efficace je n’ai pas froid au tronc.
Y’a la queue au CH l’horloge bien visible j’attends et discute un peu avec les potes..
Hop départ de la spé 1, j’essaie de m’appliquer mais la poignée tourne une peu ( ah oui M.. ! j’avais piqué la poignée de la Portal pour la mettre sur la moto que j’ai livrée à Roanne et m’étais juré de la remettre en état) tant pis pour toi mon gars, t’avais qu’à bien la préparer..
J’accélère bien de temps en temps, sur le retour je vois le Chef en photographe qui nous encourage, sympa !!
J’essaie de ne pas me vautrer devant la presse quand, après un virage..
Winn winn ! ça tourne dans le vide, je remballe une vitesse, rien n’y fait !
Winn winn ! je regarde derrière non je n’ai pas déraillé, ni 1 ni 2 je pousse la moto jusqu’à l’arrivée heureusemnt ce n’est pas très loin .

Passé les bottes de foin d’arrivée, je jette la moto par terre, j’ai les honneurs du speaker
C’est le pignon qui s’est barré ! Je démonte le carter d’allumage, heureusement l’écrou est encore là je me mets en chasse d’une clé à molette mais je me contente d’une multiprise, un spectateur m’aide en bloquant la roue AR.

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Je repars les couteau entre les dents et essaie de foncer avec une poignée de gaz qui glisse , 47 bornes comme ça…. ça va être long !
Je m’offre une glissade et me couche dans une flaque, heureusement sans caler, ouf !
J’arrive enfin au paddock à l’heure à laquelle je devrait pointer et à 10m des tentes.. winn winn le pignon s’est encore barré, cette fois encore heureusement je n’ai pas beaucoup à pousser.

J’arrive, y’a plein de monde qui me propose son aide c’est sympa, le Chef me fait le plein et je démonte le carter et chope une douille de 27 pour serrer au maxi l’écrou du PSB, puis, moto debout, je fil de férise la poignée de gaz.
Je m’apprête à partir quand je jette un œil à la chaine ; elle pend lamentablement.
Elle était neuve, elle a pris cher !!
Je pointe : 15mn dans la vue.. C’est mort pour faire une place, faut arriver !
La spé glisse franchement maintenant, j’assure et je pars en liaison..
La poignée ne tourne plus mais maintenant le carbu reste perché pendant 1 ou 2 secondes à chaque fois que je coupe les gaz..Sympa dans le gras ! tu pars en travers, tu coupes et la brêle continue à glisser pendant une paire de secondes !! Frayeurs garanties !!
Du coup je vais encore moins vite , la pluie redouble, je ne vois quasiment rien
J’arrive au CH avec un peu d’avance j’attends mon heure en tenant compte des 15mn, je fais la spé au ralenti et repars sur la liaison avec un carbu de plus en plus rétif..
Il a dû avaler de l’eau et le boisseau doit se bloquer, faut dire aussi que sur un Rotax il n’est pas vraiment très haut et doit recevoir un paquet de flotte, en 2ans je n’ai jamais roulé sous l’eau, conditions nouvelles emmerdes nouveaux !!
Mais il n’empêche que si j’avais bien préparé ma charrette au niveau de la poignée de gaz et du pignon je serais bien plus détendu.. Des fois, je me mettrais des baffes !

La liaison est un calvaire, je me traîne et me laisse doubler, enfin je vois la descente avant de traverser la route , le CH enfin , je pointe dans la minute et m’apprête à rentrer au paddock ..
Oh NOON !!! faut refaire la spéciale !! j’en ai vraiment pas envie, mais on a signé c’est pour en chier !!
Comme je me traîne je me fais crépir par tous les autres, je finis la spé à l’agonie en me demandant combien de temps on aura avant la mise en parc fermé car j’ai du boulot sur la charrette.
C’est en arrivant au paddock que je me rends compte qu’il n’y a pas de parc fermé et qu’on aura tout le temps de remettre la Portal d’équerre, j’en ai tellement marre que je n’arrive plus à réfléchir.
Y’a plein de monde Stéphane Riri Dom sont en civil .. Dommage pour eux.
Dom est une crème , il me bricole la poignée de gaz en récupérant la moitié de celle de l’épave de SWM que Dédé m’a livrée , moi je vide la cuve du carbu et regarde s’il n’y a pas de grenouille dans le boisseau, non rien alors on remonte et on s’aperçoit qu’il y a 1cm de jeu au câble , on taraude la poignée et on ajoute un tendeur de levier, pour une fois je suis bien content des dizaines de Kg de matos que je trimbale ..

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J’ai passé un peu de temps sur la Portal, certes, mais je ne me voyais vraiment pas faire 2 tours dans la boue avec la KTM..
Moto finie plein fait je peux souffler et penser au repas..