Bonsoir a tous
A yé la luma team est bien rentrée sur ces terres de Charente.
Ha ! vous pouviez charrier l'enduro de bouteville avec sa boue collante et ravageuse.

mais c'est qu'en auvergne s'est pas beaucoup mieux

Issoire rime, quand il pleut avec patinoire

et c'est bien plus compliqué pour un enduriste comme moi qui aime bien jardiner
Donc aujourd'hui c'a été nettoyage aux grandes eaux..... mais le petit résumé arrive.
Arrivée sur Issoire le samedi le temps de prendre possession du petit chalet que dis je du micro chalet au camping on fil pour le contrôle administratif et technique. un tour par la spécial.
Pas mal du tout , sur un coteau , un jolie tracé , deux trois passages sur des murets écroulés pour faire office de pierrier sans grande difficulté, moi ca me plait bien. Cette aller retour a permis d'avoir une idée du terrain de jeu. des chemins roulants et sec. Ca sa me plait bien.
Arrivé au briefing de 19h00 les temps sont affichés. ainsi que la carte du parcours.
le temps de papoter et de faire le tour du parc fermé,
Dommage que le parc soit dans la ville , si cela apporte du spectacle ce que je comprend, la place pour loger tout le monde n'a pas été évidente. Un lieu en dehors de la ville avec une petite infrastructure sanitaire aurait été plus pratique pour les adeptes du camping.
et avant les choses sérieuses du lendemain c'est la pause détente histoire de garder la banane.
le ciel reste couvert , mais c'est l'heure d'aller au lit , alors la suite demains

:clin:
et je reprends
Donc après une soirée passée dans un restaurant un peu bruyant ou si Julien ne nous avait pas sauvé de notre perdition à essayer de le trouver, nous serions encore à tourner pour le localiser et après avoir attendu un excellant plat, mais qui est arrivé un peu tard, et après une nuit passée en compagnie du Julien

, c'est un levé à 6h30 pour aller au parc.
La luma team au départ pour 9h06 . Merci à puce pour son aide pour les cartes grises.
Tutu et c'est parti l'hercules démarre sans broncher, Dédé en ouvreur et moi qui ferme la marche.
Le ciel est chargé surtout en direction de notre parcours hum! hum! ... 4 ou 5 km de route histoire de chauffer les moteurs et les bonhommes et c'est le premier chemin de terre. Et déjà inéluctablement Dédé et Simon commencent doucement à prendre le large et c’est déjà lorsque qu’ils sont presque hors de vu que les premières gouttes de pluies se font sentir, et ça ce n’est pas pour me rassurer. Moi qui me faisais une joie de rouler sur ces chemins secs.
Je roule donc comme sur des œufs car je trouve que ça n’accroche pas terrible. Sur le début je ne me suis pas fait trop doubler. Puis après une bonne quinzaine de kilomètre, je sens que l’arrière part en drapage que je rattrape in extrémiste …. Ouf ! Mais à peine le temps de le dire elle se dérobe une nouvelle fois et paf me voilà les quatre fers en l’air. Bon pas de bobo , mais ca calme. Le temps de me relever et je vois pointer le bout du nez de l'excellentissime Malek avec qui j’échange quelques mots pour lui confirmer que tout aller bien.
Je redémarre et c’est reparti, c’est là que j’ai bien pris la mesure de la difficulté à laquelle je serais confronté. L’eau a transformé ces chemins secs et agréables en quelque chose de plus délicat. La dernière fois où j’ai roulé sur une surface comme celle-ci , c’est à dire une légère pellicule de terre glaiseuse humide , c’était sur le bord de la Charente après une décrue et cela m’avait couté une clavicule. Alors je n’avance plus et je me fais doubler de plus en plus. le Claude , l’Doudou , Alessendro , a tous j’ai essayé de m’accrocher, mais je n’arrivais pas à augmenter la cadence.
Je trouve mon rythme et je fini par arriver au premier petit passage sur un cours d’eau. Là ça bouchonne, j’y retrouve Doudou , les familly commençaient à nous rattraper. Plus bas sur la palette Malek avec sa SWM et une Fantic semblaient en difficulté pour passer. Il me semblait qu’il y avait dû y avoir une petite chute sans gravité. Le temps que le passage soit dégagé et je reprends la route après 5mn.
Doucement mais surement jusqu’au CH1. Je pointe avec une dizaine de minutes …….. de retard.
Même si cela glisse, le parcours et très sympa avec un peu de route pour récupérer, bien que les passages avec les grosses pierres en granites ne soit pas ma tasse de thé et encore moins humide et là, arrivé avant le première spéciale j’ai été servie.
J’y retrouve Dédé en rade qui a des problèmes avec son moteur. Il était parti avec un doute qui s’est confirmé. Plus tard après avoir ouvert le moteur le verdict tombe : cage à aiguille de la tête de bielle HS qui a endommagé chemise et le piston tout neuf.
Je m’engage sur le départ de la spéciale. Je roule cool , je tir les bord pour rouler sur l’herbe. André m’avait prévenu que cela pouvait glisser car certains c’étaient fait des frayeurs. Temps de me..de mais pas une chute. Je ferais mieux au deuxième tour, la confiance revenait.
Sur le trajet de retour vers le parc , sur un chemin dégagé en décente vers la plaine , tout d’un coup , bruuuuuuuuuuuuuuuuu et plus rien. Kewoi ? koi kya ? Je pousse la moto jusqu’au bas du chemin.
Je la bascule sur la béquille, je bois un coup d’eau et je commence à démonter la bougie pour voir si par hasard ce ne serait pas un problème d’allumage. C’est alors que je suis rejoint par un pilot avec qui j’avais fait route lors d’un autre enduro. Pause discussion, avec rigolade. L’ami qui l’accompagnait me dit qu’il en était à sa cinquième bougie. Pas sûr que je sois dans la même situation. Je change de bougie un coup de kick et ………Ça repart.
Après dix bonnes minutes, on décide de faire route ensemble, mais là encore je me fais facilement distancer.
Arrivé au parc, j’y retrouve Eric, Gille. J’apprends qu’Éric s’est esquinté un doigt lors d’une chute après avoir été surpris par le sol rendu glissant après la pluie. Ah ! Cette pluie décidément, et apriori dans le même secteur où j’ai pris la mienne.
Mais cela ne l’empêche pas de me bichonner l’Hercules assisté par Gille. Merci à vous deux pour votre aide.
Et je vois arrivé Simon déjà changé ! Une panne mécanique l’a obligé à s’arrêter. Plus de compression, ça sent le piston percé. C’est l’occasion de lui indiquer que Dédé est toujours bloqué à la spéciale, et qui est quitte pour aller le chercher.
Pendant ce temps je prends largement mon temps pour me reposer, en retard pour être en retard. ( Ne le dites pas à André je me ferais tuer ) .
J’ai le temps de voir arriver Malek . Lui aussi est assisté par le binôme Eric et Gille. « On fait route ensemble ? Allez ! » Entre temps mon ami pilote qui s’était arrêté lors de mon problème de bougie nous rejoint et l’on reprend le départ pour le deuxième tour.
Retour dans les chemins, ils ont séché, ça roule mieux, la trace faite par les autres pilotes et parfaite, sèche à souhait. Ca me mette en confiance.
Mes camarades de route ne m’ont pas doublé, c’est que je ne dois pas trop mal rouler. C’est bien plus plaisant de rouler dans ces conditions, et je me mets déjà à penser à la spéciale qui elle aussi à du sécher et je me vois déjà chercher à attaquer après avoir pointé dans les temps…………….
Et bin tu peux toujours rêver le Riri ! , je n’ai pas fait trois ou quatre kilomètres après avoir pensé à cela qu’il se remet à pleuvoir. C’est dingue comment quelques gouttes peuvent changer les conditions de l’adhérence. Surtout que quelques minutes auparavant nous avions croisé une ambulance venu au secours d’un pilote en difficulté entouré de deux marchals. Nous saurons plus tard qu’après une chute cela lui à value une fracture du poignet …. Payer cher les gouttes d’eaux. Alors je me remets à jardiner.
Mon ami avec sa Barigo me double et disparait. Malek plus patient reste avec moi, mais pas pour très longtemps.
Je roule donc seule une nouvelle fois, souvent assis avec les pieds écartés, vous voyez le tableau …… mais j’avance toujours.
Je recommence à me faire doubler par les Familly. Quelques Kilomètres plus loin, je rattrape Malek qui semble en difficulté dans une monté, je le passe et l’attend un peu plus haut. On finit par repartir et nous entrons dans la zone des ruisseaux avec les palettes.
C’est dans cette zone que je perds Malek pour ne le retrouver qu’au retour au parc à la fin de la course.
Mais cette zone fait des pilotes en perditions, je commence à m’arrêter pour aider une jeune femme qui avait basculé un peu en contre bas du chemin. Allez, je ferais une bonne action et cela me permettra d’attendre un peu Malek. Une fois sortie avec un autre pilote la moto, je repars toujours seul. Un kilomètre plus loin je croise un pilote avec sa PE en difficulté, il est en panne. Je ne peux rien faire pour lui sur place. Il me demande de le signaler au prochain CH pour que ses amis viennent le chercher.
Je reprends ma route seul une nouvelle fois et je me fais de plus en plus doubler par des Familly …. Houlala je trouve qu’ils roulent vite dans cette environnement glissant sur ces devers qui ne font que te dire « viens ! Viens ! Te foutre la goule en l’air en contre bas » . Pas manqué, j’ai dû sortir trois ou quatre Familly en bien mauvaise posture. Et toujours pas de Malek, je m’inquiète un peu.
J’arrive au CH 3. Ouf le plus dur est fait ……… heu je crois. Ça bouchonne. Comme je suis à la bourre je dépasse tout le monde et je ne peux pas m’empêcher de dire une blague aux pilotes que je double : « Alors les gars ? Comment je vous grille !! » Tous mort de rire moi compris. J’ai droit à une petite salve d’applaudissement … Ça remonte le moral au point où j’en oublie de couper le moteur dans la zone de pointage.
C’est arrivé pratiquement au pied de la tente que je me rends compte de ma méprise. Je coupe le moteur et je me dis que je vais prendre encore plus de pions. Bon au point où j’en suis.
Je reprends la route et déjà pointe la deuxième spéciale. Mais la surprise est grande quand je découvre l’état du chemin qui borde la SP pour arriver au départ. Déjà je n’avais pas apprécié toutes ces roches, mais là, patinoire, difficile de s’arrêter, ça cogne un peu sur les roches et ça bouchonne sur les passages délicats. Je vois que je ne suis pas le seul à galérer. Il y a comme une marche qui s’est transformée qu’en une seule zone lisse, glissante comme du verglas ou beaucoup hésitent à se lancer.
Festival de casse figure, de dérapages incontrôlés. Ca fini par se décongestionner et je me lance. Pas de freinage, pas d’accélération et je passe sans encombre avec un grand « houlà ! houlà ! houlà »
Et j’arrive enfin à la spécial …….. Et ça bouchonne, infernal. Je prends conscience en regardent les plaques de numéros que je suis avec les family qui finissent leur deuxième tour et l’arrivée des anciennes qui sont sur leur troisièmes tour. Et c’est un peu le bazar.
Mais surtout je vois que la spécial n’est pas, mais pas du tout comme je l’avais rêvé. La pluie et le passage de tous les pilotes l’a transformé en une immense patinoire. Au point que le pilote d’ancienne qui était devant moi sur la ligne de départ ne s’est pas aperçu qu’il avait la roue qui tournait dans le vide, alors qu’il était débrayé première enclenché. Bien sûr au « Top » , dès qu’il a mis les gaz, rien ne s’est passé sur place de chez sur place et ça été un festival pour beaucoup de pilote.
Dérapage incontrôlé, gamelle voir poussette pour arriver à s’en sortir.
J’en profite aussi pour faire un appel aux pilotes, quand vous faites la queue dans un bouchon arrêtez votre moteur, car être derrière une moto qui fume à outrance, j’ai cru que j’allais mourir. Et avoir un moteur arrêté ne pose pas plus de problème pour avancer, je l’ai fait et j’ai progressé comme les autres.
Et c’est mon tour, j’avais repéré l’unique bande de terre large comme un timbre-poste, avec deux brins d’herbes qui se battent en duel. Je me suis aperçu que les pilotes se plaçaient toujours à côté. J’y pose ma roue arriéré et je démarre.
Ce que je pensais c’est bien produit, la roue a bien accroché, suffisamment pour donner une bonne impulsion pour passer ce départ incontrôlable. Démarrage en douceur pas de dérapage, pas de grand coups d’accélération et je me retrouve sur la piste. Je tir les bords pour aller de zone d’herbe en zone d’’herbe, ça glisse sérieux quand même.
J’arrive dans le virage du premier pierrier. Je décide de le prendre par la gauche, je commence ma manœuvre et là les spectateurs m’interpellent pour me dire que « non, non pas par-là ». Ca me casse mon élan, et je me retrouve planté juste là où il ne fallait pas, juste dans la monté. Je bloque les roues, mais malgré cela je glisse inéluctablement pour me retrouver sous la banderole.
Et là je fais le bilan. Soit je rentre par la route car je commence à fatiguer ou je continu, mais dans quel état sera la spéciale pour mon troisième tour après que toutes les motos soient passées surtout si la pluie continue? ……. Allez, je ne vais pas tenter le diable. Je rentre par la route et ………..je ne suis pas le seul. Fin de la course.
J’arrive au parc surpris de l’heure qu’il est. Je pensais arriver beaucoup plus tard. Dédé et Simon sont sur place. Dédé me vilipende pour mon abandon …Aie ! Aie ! Pas sur la tête.
La moto c’est très bien comporté, j’ai pu compter sur elle, mise à part ce petit problème de bougie.
Le temps de charger le matériel et dire au revoir à ceux que nous avons pu croiser. Et nous voilà sur la route du retour. Je pique du nez très sérieusement je suis tout de même bien fatigué. Bouteville pour 10h00.
Merci à vous tous pour votre aide et sympathie. Le SRCF encore une fois au top ...Julien et tout l'équipe.
Il me tard de remettre cela à Champagnat ….. Et de retrouver le père Malek et Bernard je suis sûr que l’on va pouvoir se chalenger …….bon avec le mono j’ai bien compris que je ne pouvais pas luter ….. Et Daniel que j’ai a peine vu.
Je sais que les organisateurs lisent les comptes rendus et ont besoin d’avoir des avis.
Alors voilà le mien de poireau.
Pour ma part j’ai aimé le spectacle que l’on a donné en ville, ce n’est pas habituel. Mais paradoxalement, j’ai regretté le manque de place dans le parc. Trop juste, et difficile de pouvoir planter une toile de tente. Et je ne sais pas s’il y avait de sanitaire.
Pas de programme, dommage, j’aime bien garder un petit souvenir ou pourquoi pas un teeshirt, mais là je sais que je deviens gourmand.
J’ai aimé le contrôle administratif et le briefing. J’ai aimé le contrôle technique devant un café.
J’ai aimé revoir notre commissaire préféré Richard. (Les Richard ce sont les meilleurs ………. Quoi c’est du parti prit ?)
Mais à améliorer l’organisation des tapies environnementaux. Cela a été un peu lourd de devoir rouler jusqu’au contrôle technique avec le tapie et l’antivol. Puis jusqu’au parc fermé.
Mais j’ai aimé que l’organisation ait installé les tapies dans le parc. Cela m’a évité de devoir laisser le mien et de pouvoir le mettre à disposition dans notre stand.
J’ai aimé le soin apporté par l’organisation pour la sécurité de nos machines. Même si cela a pu poser quelques déconvenues aux pilotes d’ancien pas habitués à cela.
Le parcours:
Pour moi il est idéal en temps sec, mais pour un pilote pas très bon comme moi ça devient plus difficile quand il pleut. Alors j’ai un peu souffert dans les passages où il y avait beaucoup de rochers. Mais la météo est complétement indépendante de la volonté des organisations bien sûr.
Pour les temps comme je n’avance pas sous la pluie je les trouve toujours trop court. Mais ils y auraient une heure de plus ce serait pareil pour moi.
La spécial de tout beauté était parfaite sur les difficultés, ce n’est que l’eau qui la rendu compliqué, avec cette terre argileuse, mais au sec je reste convaincu quelle fait le bonheur de tous les niveaux de pilotage.
Voilà, je garde un excellant souvenir d’Issoire, j’espère que je pourrais revenir l’année prochaine et que j’aurais la chance cette fois ci de découvrir cette très jolie région sur un parcours sec.
Hé franchement ca pas été de bole , car en quinze jours ça a été la seul journée où il y a eu des averses.
Bravo à l’organisation qui ont fait un excellant travail et une véritable journée de fête de l’enduro.
Superiri