Salut à tous,
Eh bien perso, je me suis bien éclaté. L'ambiance était top, aussi bien en Vintage Trophy qu'en moderne. J'avoue avoir passé beaucoup de temps avec les américains, qui, même si leur équipe était out dès le 1er jour, étaient vraiment content d'être là et ne regrettaient pas l'investissement en matériel et en homme...
Tout d'abord un grand merci à l'ensemble du Team Peugeot qui m'a fait l'assistance. Ne vous inquiétez-pas, pour Philippe Lachaux, il va bien, il a juste une épaule touchée (le Canary va mieux également, mais la blessure était beaucoup plus grave). Finalement, on formait une équipe de motos à disques rotatif, entre les deux Peugeot-Gilera, la SWM de Roberto et ma Simson. Les drapeaux et banderoles Peugeot attiraient beaucoup de monde dans le paddock, mais aussi aux CH, c'était vraiment très animé.
Le parcours, idéal pour les anciennes, était facile, dans l'esprit des ISDE (les ISDE n'ont jamais été le championnat du monde), avec quelques grimpettes sympathiques après la 2nde spéciale. En moderne, avec la chaleur et la poussière des premiers jours, avec 250 km/jour, ce n'était pas une farce et il fallait les boucler ces 6 jours.
Bien que la plupart des pilotes trouvaient que le 1er jour était un peu short en roulage et spéciales, le second jour à fait l'unanimité avec l'arrivée de la pluie, mais surtout le test d'accélération à côté du paddock. Je n'avais jamais vu autant de spectateurs autour d'une épreuve vintage, c'était vraiment valorisant, surtout que tous les pilotes ont joué le jeu du test d'accélération, quitte à y laisser leur moteur pour certains !
Niveau qualité, 85% des motos étaient conformes à l'esprit d'origine. On a néanmoins retrouvé les sapins de noël de quelques anglais, avec les jantes bleues et tutti quanti, déjà aperçu en Espagne l'année dernière... Et un bitza Suzuki à moteur 4 temps survitaminé et débattements quasi moderne. J'ai suivi la série du cross final et je n'étais pas le seul à penser que cette moto n'aurait pas dû passer le CT du Trophée (...) Pour éviter que l'enduro ne prenne le chemin du cross, je pense qu'il faudrait faire respecter les règles établies et faire tomber le couperet sur ce genre d'engins. Notre Romieu national avait personnellement fait des efforts, en troquant préalablement (et pour se mettre en conformité avec le règlement) ses jantes noires habituelles contre des modèles couleur alu. Il n'aurait pas fallu faire d'exceptions pour ne pas causer d'énervements et de sentiments d'injustice chez ceux qui avaient fait l'effort de présenter des motos conformes au règlement. Autrement, je suis partant pour le Portugal dans deux ans !
Voilà!
Yves.
